10 octobre 2012
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La "règle d'or" (ou comment donner un nom pompeusement mélioratif à une réforme dite d'"austérité") est adoptée. Une couleuvre de plus pour les électeurs de gôche, dont une bonne partie ira se défouler en votant prochainement pour le rhéteur sans idées Mélenchon ou pour la bande de hippies cosmopolites de Besancenot.
Avant de rentrer dans les rangs "socialistes" dans quelques années, convaincue par un P"S" se targuant à nouveau d'un programme économique vraiment différent de celui de la droite.
Un an après le massacre des derniers défenseurs de Paris, Louis-Auguste Blanqui écrivait L’Éternité par les astres1. Le vénérable vieillard écrivait son dernier grand texte, dans sa dernière prison. Ce chef d'oeuvre cosmologique et théologique pré-dessinait le futur concept nietzschéen d'éternel retour. Encore huit ans plus tard, alors que les socialistes — les vrais — n'ont pas toujours pas fait le deuil de la Commune, c'est la sempiternelle victoire de la bourgeoisie qui est chantée par Pottier, avec son personnage de Jean Misère.
En voyant les électeurs de gauche d'aujourd'hui, nul doute que ce bon Eugène clamerait encore :
"Ah ! mais...
Ça ne finira donc jamais...
Ça ne finira donc jamais..."
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1 Le texte intégral ici.